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L’Ecosse a donné au monde bien plus que le kilt, golf, le curling et les cornemuses. Les paysages variés, côtiers ou montagneux, dont certains aspects rappellent ceux de la Suisse, sont toujours magnifiques à découvrir. Voir ici une belle vue aérienne du pays, film réalisé par John Duncan, qui illustre mon propos.

Si la Suisse et l’Ecosse ont des caractéristiques géographiques communes – les magnifiques lacs, et montagnes, les riches plateaux agricoles ainsi que des villes modernes trépidantes, les côtes écossaises restent uniques. Je suis né tout au nord du pays, dans les Îles Orcades, où la mer nordique nous fait dire : « Boreas Domus, Mare Amicus » (le Nord notre patrie, la mer notre amie). Certes, cette mer nous a toujours nourris, mais elle a aussi fréquemment prélevé son tribut, tel mon grand-père noyé après qu’une tempête ait coulé son bateau en 1918, bien qu’il fût bon marin, prudent et expérimenté.

Aujourd’hui les côtes sont sûres et la navigation sécurisée. Elles font partie des éléments qui donnent au pays son charme et sa renommée.

Tels les Suisse, les Ecossais ont beaucoup émigré, pour fonder et administrer l’empire britannique. Les Suisse de leurs côtés se sont engagés dans les armées européennes (40’000 étaient sous les drapeaux étrangers au début du 19e siècle) ou se sont établis dans les nouveaux mondes.

Comment définir l’Ecosse ?

Comment définir l’Ecosse ? Une superficie de 78’770 km2, des côtes longues de 9’900 km, une superficie lacustre de 350 km2, formée de plusieurs lacs d’eau douce, dont un suffisamment grand et profond pour héberger le monstre « Nessie ». L’Ecosse concentre environ les 90 pourcents des ressources d’eau douce de la Grande Bretagne, ce qui donne de beaux jours à l’industrie du whisky. Bien que la langue anglaise domine largement, reflet de l’union avec l’Angleterre depuis 310 ans, la langue Gaélique subsiste au sein de 1.25 pourcent de la population squi réside plutôt dans les iles de l’ouest du pays. D’autres dialectes se maintiennent également en certains endroits. Voulez-vous en découvir un ? Tentez de converser en anglais avec un chauffeur de taxi de Glasgow un peu stressé…

Que dire du caractère écossais ? Pendant des siècles, les écossais furent des guerriers formidables, soudés par les systèmes de clans et la musique de leurs cornemeuses, preuve en est la fameuse bataille de Balaklava en octobre 1854 où le 93ème Sutherland Highlanders a dû affronter la cavalerie russe numériquement supérieure. Lorsque Sir Colin Campbell, le général écossais, annonça aux soldats « Il n’y a pas de retraite. Messieurs, vous devez mourir où vous vous tenez. », tous répondirent « Bien Monsieur, nous le ferons s’il doit en être ainsi. » Cet acte célèbre fut représenté par le peintre Robert Gibb; son oeuvre, intitulée « The Thin Red Line », incarne la détermination des fantassins écossais. De nos jours, les écossais sont plus pacifiques mais pas moins courageux et entêtés. L’écrivain anglais G. K. Chesteron a, pour sa part, relevé que différencier un rayon de soleil d’un écossais grincheux n’était pas le plus difficile au monde.

Et, bien sûr, les cornemuses…

Et la cornemuse, l’instrument qui incarne la fierté du pays et son histoire depuis toujours. Les temps changent, mais la musique de la cornemuse reste toujours chère aux Écossais. Le 14 décembre 2015, l’Écosse a perdu un joueur exceptionnel, un génie souvent décrit comme étant « le Paganini”, ou le « Jimi Hendriks » de la cornemuse. Son nom: Gordon Duncan. Musicien prodige dès l’âge de huit ans, il a gagné de nombreux concours dès son plus jeune âge, dont le prestigieux Trophée MacCallan du festival interceltique de Lorient qui se déroule en France. Excellent compositeur, il a créé de nombreux morceaux pour « Pipes Bands » et pour solistes, qui ont été enregistrés à maintes reprises dans le monde. Malgré la reconnaissance de son talent fou, il occupait un poste à la voirie pour gagner sa vie. Le 14 décembre 2005, Gordon Duncan s’est donné la mort, dans sa maison à Pitlochry en Écosse, à 41 ans. Lors de ses obsèques, parmi l’assistance, il y avait nombreux cornemuseurs.

Voici un clip qui vous permettra de découvrir l’insolence de son immense talent.

Et pour vous vous amuser, regardez ce petit clip sorti par le Collège of Piping à Glasgow. Il s’appelle « les cornemuseurs duellistes ».

Mais revenons aux temps modernes, voilà l’Ecosse d’aujourd’hui: le fim français qui suit raconte un long périple en bateau sur les côtes ouest du pays et les îles Hébrides, ainsi la traversée du Loch Ness pour finir à Inverness. Ce film, en français, dure presque une heure, mais si vous avez le temps, embarquez pour ce merveilleux voyage.

Voir la vidéoCroisière dans les Highlands : un très beau film d’Alain Dayan

Pour conclure, l’Ecosse est un pays magnifique, cher à mon coeur, dont les produits et services méritent offerts par des producteurs locaux passionnés méritent d’être découverts, soit:

« De bonnes choses écossaises pour les Suisses. »

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